Fin de notre article consacré à l'école en Suisse
Mauvaise image
Comme l’explique Cilette Cretton, directrice de Harmos- Vaud (Concordat sur l’harmonisation de la scolarité obligatoire entre les différents cantons suisses): «Faire redoubler un enfant dans les premières années de scolarité a un effet quasi discriminant. Il projette sur l’enfant une mauvaise image de lui, préjudiciable pour l’apprentissage.»
Comme l’explique Cilette Cretton, directrice de Harmos- Vaud (Concordat sur l’harmonisation de la scolarité obligatoire entre les différents cantons suisses): «Faire redoubler un enfant dans les premières années de scolarité a un effet quasi discriminant. Il projette sur l’enfant une mauvaise image de lui, préjudiciable pour l’apprentissage.»
Nonobstant, les enseignants continuent à considérer
le redoublement comme la seule véritable planche de salut pour les
enfants moins performants. «Cela n’a rien de surprenant»,
enchaîne la directrice de Harmos. «Les maîtres ne peuvent pas
appréhender l’ensemble de la scolarité d’un enfant. Mais les
statistiques ne laissent guère la place au doute. Moins de 2% des
redoublants arrivent au terme du cursus traditionnel», dit-elle.
Alors ? Vaud préfère miser sur un système d’appui portant
uniquement sur les matières mal maîtrisées.
Mesures d’appui
Un plan d’accompagnement sur mesure ou presque. C’est aussi ce que préconise le professeur Crahay. «La règle d’or est d’intervenir sans délai. Des enseignants viennent prêter main-forte aux titulaires pour réexpliquer une leçon mal comprise.» La Finlande qui fait figure de modèle en matière d’instruction publique a depuis longtemps mis en place un dispositif efficace. Les enseignants travaillent en équipe et les élèves sont regroupés en fonction de leurs besoins.
Un plan d’accompagnement sur mesure ou presque. C’est aussi ce que préconise le professeur Crahay. «La règle d’or est d’intervenir sans délai. Des enseignants viennent prêter main-forte aux titulaires pour réexpliquer une leçon mal comprise.» La Finlande qui fait figure de modèle en matière d’instruction publique a depuis longtemps mis en place un dispositif efficace. Les enseignants travaillent en équipe et les élèves sont regroupés en fonction de leurs besoins.
Mais voilà, circonscrire un programme de soutien
scolaire ne suffit pas. Encore faut-il l’appliquer. Genève n’a
visiblement pas tenu toutes ses promesses. C’est en tout cas ce
qu’affirme Olivier Baud, responsable de la SPG, syndicat
représentatif des enseignants primaires genevois. «La majorité des
maîtres et des directeurs d’établissements se déclarent
insatisfaits des moyens alloués aux dispositifs d’appui et
relèvent le manque de cohérence des mesures de soutien
pédagogique.» Interpellé par la SPG, le Département genevois de
l’instruction publique a désigné une commission d’experts pour
remédier aux dysfonctionnements.
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