En septembre 2001, lorsque Blizzard a annoncé son dernier projet, World of Warcraft ( à ce sujet, comme pour Wow, le jeu Diablo 3 est bien augmenté avec du diablo 3 gold en quantité pour les gamers : on doit aussi citer le jeu FIFA 16 avec ses crédits fifa à acheter ) , plusieurs avaient été déçus de savoir qu’il ne s’agissait pas de StarCraft II. Il aura fallu attendre 6 autres années avant que le développement soit confirmé. Il va sans dire que les attentes sont très hautes de la part des joueurs. Le jeu est présentement en bêta test et nous avons eu la chance d’avoir des clés pour y participer.
le jeu
À première vue, le jeu est une copie du premier Starcraft. Les races sont les mêmes, les unités similaires et il faut toujours miner des minéraux et du gaz. On pourrait croire qu’ils n’ont que refait les éléments graphiques pour le mettre à jour. Après quelques parties, on se rend rapidement compte que ce n’est plus du tout le même jeu. Si les unités de bases comme le marine, zergling et zealot sont demeurés, il en n’est pas de même pour l’autre moitié qui a été entièrement remplacée. La dynamique du jeu s’en trouve changée et il faudra redécouvrir toutes les stratégies qui ont fait de Starcraft un jeu hautement compétitif.
Bien que similaire, l’interface a été revue et améliorée. Tout ce qui aurait pu causer problème dans le premier Starcraft est désormais chose du passé. Fini le temps où on essayait d’envoyer une cinquantaine de zergling à l’assaut pour les voir restés pris dans un coin. Non seulement il est possible de sélectionner plus de 12 unités à la fois, mais envoyer une masse de 200 zerglings ressemble maintenant à une scène de Starship Troopers au lieu de la parade du carnaval. On a plus l’impression d’être aux commandes plutôt que de faire du babysitting en expliquant à nos unités comment contourner un bâtiment sans rester coincé. Bien que toujours pratique, être capable d’exécuter 12 actions par seconde n’est plus la clé du succès.
Ajouts game play
Un gros changement est l’ajout d’unités qui ignorent les élévations. Ainsi, les terrans peuvent, par le biais des reapers, passer outre le mur défensif si souvent utilisé pour aller directement tuer les mineurs adverses. Il n’y a rien de plus plaisant (ou emmerdant) que de passer par la porte arrière, foutre le bordel et repartir aussitôt que les forces ennemies arrivent. Dans les premiers jours du bêta, c’était la bête noir de tout le monde, mais maintenant, plus personne ne semble l’utiliser parce que des stratégies ont été élaborées. C’est le signe que le jeu offre une profondeur stratégique similaire au premier, bien qu’il soit encore trop tôt pour se prononcer.
Des ajouts sont aussi faits à la structure des cartes. Entre autres, les barrières visuelles permettent aux unités de passer, mais elles ne peuvent pas voir au delà de la barrière. Les implications stratégiques sont très grandes puisqu’elles permettent de camoufler une force d’attaque ou notre plan de match dans fifa 15 . Certaines cartes ont aussi des débris qui bloquent une issue ou une expansion possible. Il faut alors prendre quelques temps pour la détruire, donnant ainsi accès à une porte arrière ou a de nouvelles ressources. Finalement, des tours d’observations sont présentes. Lorsqu’une unité est à côté de la tour, une grande portion de la carte est dévoilée, permettant de mieux suivre les déplacements de notre adversaire. Ces ajouts devraient permettre une très grande diversité des cartes et des stratégies possibles.
Une autre modification importante est l’ajout de mécaniques de macro-gestion. Chaque race possède une façon d’augmenter ses possibilités stratégiques périodiquement. Les terrans peuvent changer leur centre de commandement pour pouvoir utiliser le scan, comme dans le premier, mais aussi appeler un MULE, qui agit comme un SVC plus efficace ou encore augmenter la valeur d’un supply depot. Les protoss peuvent augmenter la vitesse d’entraînement des unités. Les zergs ont une reine qui peut créer des larves pour augmenter la production d’unités, accroître le territoire couvert par le creep ou encore guérir une unité ou bâtiment. Ces habiletés ne peuvent être utilisées qu’une ou deux fois par minute, mais ont un impact significatif sur les stratégies utilisées.
Du point de vue graphique, on a droit à un très beau jeu peu gourmand. Le jeu roule très bien avec les graphiques à medium sur mon Core 2 Duo 6400 et ma pauvre GeForce 7900 GS, donc ne vous en faites pas si vous n’avez pas un ordinateur à la fine pointe de la technologie. Blizzard est passé maitre dans l’art de produire des jeux pour que tout le monde puisse y jouer sans se ruiner et ils semblent bien partis pour préserver leur réputation. La caméra peut être un peu trop collée sur l’action par moment, mais de ce fait, les unités sont facilement reconnaissables. On a à peu près le même champ de vision que Starcraft, Warhammer et Warcraft 3, sauf que le tout est en format panoramique. Il n’y a pas de cinématiques dans le bêta, mais on peut s’imaginer que la qualité de Blizzard sera au rendez-vous.
Dieu sait combien de temps le bêta durera encore. Certains estiment la sortie durant la première moitié de 2010. On pourrait donc s’attendre à voir le jeu sur les tablettes cet été. Je vous conseille fortement de faire le plein de soleil et d’Air Lousses, ainsi que de gold (comme pour Wow ou FIFA ou Diablo 3) car vous risquez d’en avoir de besoin!
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