vendredi, février 26, 2016

Femmes au travail - témoignage 2

Suite de nos interview dans la série "femmes au travail" : Béatrice Mendez, 36 ans, a bien voulu jouer le jeu. Responsable de l'agence UBS de Champigny, elle occupe le poste de sous-directrice. Elle bénéficie d’une formation d’experte diplômée en économie bancaire. Elle vit en couple, sans enfants. 

- Quel est selon vous la principale difficulté à laquelle les femmes son confrontées au cours de leur parcours professionnel ?
Le manque de confiance en soi, le souci de ne pas être à la hauteur.

- Votre conseil pour dépasser cette difficulté ?
Travailler sur soi, éventuellement avec l’aide d’un coach, si nécessaire.  Cela permet de connaître au mieux ses propres valeurs et ainsi arrêter de se mettre soi-même des barrières.

- Etre une femme peut-il également constituer un atout dans une carrière ?
Oui, car nous avons des sensibilités différentes. Les femmes peuvent apporter de points de vue complémentaires à ceux des hommes. Nos compétences relationnelles sont plus développées. Les femmes occupant des fonctions de management, notamment, sont plus à l'écoute de leurs collègues. Ceci apporte une plus grande compréhension des soucis des collaborateurs d'où une meilleure réponse à leurs besoins, comme par exemple l’ amélioration de l'environnement de travail ou la transmissions de leurs demandes à la hiérarchie. Au final, la productivité augmente.

- Avoir des enfants constitue-t-il forcément un frein à la carrière ?
Je n’ai pas d'enfant pour l'instant, et ne pense pas encore en terme de mariage, dragées et candy-bar ! . Mais selon ce que j’ai pu observer au sein du monde bancaire, l'arrivée d'enfants constitue effectivement dans la plus grande partie des cas un frein à la carrière. La mère se sent plus "responsable" de l'éducation des enfants et réduit par conséquent son taux d'activité pour être plus disponible pour sa famille. Un taux d'activité inférieur à 80% réduit énormément les chances d'évolution d'une carrière.

- Parlons de look au travail : jusqu’où les femmes peuvent-elles oser être féminines ?
Quelques touches de couleur pour amener un peu de fraîcheur au milieu des costumes foncés des assemblées sont bienvenues. Mais au sein du monde bancaire, un certain code vestimentaire (bien que non-écrit noir sur blanc) doit toutefois être suivi. Ne serait-ce que par respect vis-à-vis de la clientèle. Je déconseillerais les extravagances : décolleté ou mini-jupe sont à bannir. Toutefois, il ne faut pas avoir peur du syndrome de la jupe. Au contraire, "restons femmes" !

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